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Une performance : The Boyz - Quasi Una Fantasia (Shangri La)

Dernière mise à jour : 26 oct. 2021

Salutations chers Kickers !


Aujourd'hui je vous propose le premier épisode d'une nouvelle série qui aura pour but de mettre à chaque fois à l'honneur une performance, en analysant différents aspects avec le plus de pertinence et d'objectivité possible. Tout en me permettant, pourquoi pas, en toute fin d'article également de délivrer un avis plus subjectif. Et pour commencer cette série sur de bonnes bases, j'ai choisi une performance qui est selon moi une des meilleures de l'année 2020 et qui nous a été livrée par le groupe meilleur groupe en terme de performance de cette même année selon moi.


Cette performance est une reprise de la célèbre chanson de VIXX 'Shangri La' par le groupe The Boyz !

Tout d'abord, un peu de contexte. Durant l'émission Road To Kingdom, on a pu voir le groupe en question livrer des performances toutes plus réfléchies et plus impressionnantes les unes que les autres sur différents thèmes, dans différents concepts et sur différentes chansons. Et bien que cette chanson en particulier leur ait été attribuée, ils ont su la remanier et en s'en servir pour livrer quelque chose de bouleversant et de vraiment différent de l'œuvre originale.

Le premier grand point fort de cette interprétation c'est donc comme dit juste avant, d'avoir su réinterprété et je dirais même d'avoir parfaitement réinventé cette chanson. Là où la chanson originale offre une expérience très fantastique oscillant entre modernité et tradition, la reprise de The Boyz met un point d'honneur à nous livrer quelque chose de plus féérique et je dirais même quelque chose de plus magique, jouant notamment avec des éléments qu'on peut aisément associer aux deux adjectifs utilisé un peu avant, et même à d'autres concept tels que la pureté ou l'innocence selon moi.


Pour appuyer deux des adjectifs utilisés plus hauts, je dirais que le côté féérique s'illustre par l'ambiance global de la performance, par d'autres artifices tels que les vêtements qu'ils portent, mais aussi et surtout par les pas de dance qui me font beaucoup penser à de la dance classique et que j'ai trouvé particulièrement expressifs bien que je ne soit pourtant pas particulièrement sensible à cet art habituellement. Je pense surtout au moment ou les membres soulèvent Juyeon et le ballade en l'aire donnant l'impression qu'il flotte (0:47), ou au début de l'enchainement de pas qui suis la partie de piano (1;07).


Le côté magique que j'ai évoqué quelques lignes au dessus, est également ancré dans l'ambiance générale de la scène, mais s'accentue aussi par quelques passages comme par exemple celui ou Eric disparait complètement de derrière une porte qui ne mène littéralement à rien (2:05) ou à celui ou tout les garçons apparaissent sur le plan final alors qu'on les voyait danser alignés quelques secondes avant (4:11).


Au début de l'article j'ai parlé de la manière qu'à la chanson d'origine de jongler entre modernité et tradition au niveau de l'instrumental. Ici on part sur une composition bien différente puisque basée sur du piano et sur des sonorités qui se veulent plus douces et harmonieuses, qui vont encore une fois dans le sens de toute la féérie et la magie véhiculée par l'entièreté de la prestation. Et je salue également le fait que l'instrumental s'accorde parfaitement avec les pas de danse.


En effet cet accord entre le visuel de la performance et le rendu sonore joue indéniablement en faveur de sa crédibilité. En avançant jusqu'au deuxième refrain (2:33) on peut entendre là aussi des effet sonores plus modernes qui ne dénaturent pas la performance mais qui au contraire suivent à la perfection cette instrumentale plus mélodieuse et plus orchestrale qui composait la chose jusqu'à présent. le coup de génie ici c'est de n'utiliser ce genre d'effet qu'à peu de reprises, leur donnant un côté important puisque là en l'occurrence ils accompagnent des refrains qui sont les points culminants de la chansons.


Toutes ces phrases pour finalement dire qu'on peu noter cette similitudes entre l'œuvre originale et cette reprise; bien que l'exécution soit différente on voit bien que les deux prestations nous propose un certain équilibre entre une composition très moderne avec des effets qu'on ne maîtrise que depuis peu (peu depuis la naissance du concept de composition bien sûr) et des tonalités millénaires pour certaines que les plus grands utilisaient il y a bien des siècles. Aujourd'hui ça paraît banal de coupler deux genres de sonorités et à raison, mais je trouve que c'est rare que ce soit si bien exécuté et c'est pourquoi je tenais à préciser ça (à noter que ces quelques dernières remarques s'appliquent aussi à la chanson originelle)


Maintenant on termine l'analyse avec un aspect qu'il me tardait de traiter, à savoir l'aspect vocal ! C'est le magnifique Younghoon qui commence, avec deux lignes qui posent directement le ton. On ne l'entend que 6 secondes (0:16-0:22) mais ça lui est largement suffisant pour instaurer l'ambiance dominante sur la scène. Une vraie prouesse d'arriver à poser un ton si précis en un si court instant par sa seule voix ! Les voix de Sunwoo, Juhaknyeon, Q et Juyeon s'enchainent ensuite en suivant parfaitement le ton posé par notre premier chanteur. Hyunjae se porte ensuite garant de l'intensification de cette ambiance avant que New n'imposent la transition entre ce début de performance et ce fameux passage au piano qui donne tout son sens à la chorégraphie revue plus haut. à 1:27 le chant reprend avec le premier refrain chanté par Sangyeon qui s'est merveilleusement bien approprié le passage et qui soit dit en passant, est le meilleur vocaliste du groupe.


Il a parfaitement su imposer sa voix à ce passage assez significatif qu'est le premier refrain. Jacob suit malheureusement un peu plus faiblement ce qui ne l'empêche pas de bien chanter. Le passage le plus intéressant qui suit c'est la partie de rap de Sunwoo. Dans la chanson originale, ce génie de Ravi nous offre un rap assez soft et parfaitement maîtrisé qui s'accorde parfaitement avec le reste de la chanson. Ici Sunwoo nous propose un rap plus agressif mais qui paradoxalement s'accole incroyablement bien au ton pourtant si doux décrit plus haut. Soit dit en passant que cette partie de rap est parfaitement maîtrisée et sans rapport avec la performance, que notre cher Sunwoo est assurément l'un des meilleurs rappeurs de cette génération !


Le point le plus intéressant et le dernier qu'on soulèvera ici, c'est de constater un point qui concerne chacun des membres, qui joue en grande partie à donner ce ton si particulier à leur voix et qui est un facteur des plus importants de l'ambiance de cette performance... Je parle évidemment de cette gestion du souffle quand ils chantent. On l'entend surtout chez Juyeon et Younghoon et c'est non seulement un gros plus pour l'immersion mais aussi la preuve qu'ils savent ce qu'ils font.


En conclusion, on peut dire qu'à bien des niveaux on tient là une performance juste folle et ça l''est d'autant plus quand on sait que The Boyz est un groupe qui n'a que peu d'années d'expérience derrière. Ils ont su ici faire leur preuve comme un groupe solide dans chaque domaine et ça promet pour Kingdom et pour la suite de leur carrière !


Enfin pour finir comme d'habitude sur un avis entièrement subjectif, je dirais que cette performance en plus d'être ma préférée du groupe figure parmi celles que j'aime le plus dans toute l'industrie musicale, et pas seulement coréenne. Et bien que je connaisse le groupe depuis ses débuts c'est bien grâce à cette performances et aux autres de l'émission que je l'estime aujourd'hui autant.


Et je vous conseille évidemment d'écouter l'œuvre originale si vous ne la connaissez pas:


J'espère que cette première analyse vous a plus, je ne sais pas quand sortira la prochaine puisque ce format n'est pas hebdomadaire mais dans tous les cas je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article et comme d'habitude, d'ici là je vous souhaite de vous porter pour le mieux, en vous remerciant d'avoir lu ceci et en remerciant Savannah de l'avoir publié.



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